Cet article porte sur la démarche réflexive immédiate, A l’heure actuelle où le Cameroun est observé dans les quatre coins du monde par rapport aux clichés de certains plateaux de débats télévisés et le curriculum vitae de ces débats, vitrine de l’incivisme et du tribalisme qui neutralisent tout Camerounais, de reprendre son calme et ses valeurs antérieures pour un Cameroun meilleur.
La majorité des débats télévisés Camerounais sont liés à la relation que le promoteur du média entretient avec les politiques etc., et aussi à la manipulation afin de parvenir à ses fins.
Et aujourd’hui le contenu des débats au Cameroun refuse d’offrir un nouveau canal pour organiser l’action civile et de la problématique du manque de l’émergence de la politique sociale et celle de la géopolitique graves que traverse le Cameroun en ce moment, la plupart de nos intellectuels négligent ou par ignorances le rôle crucial que jouent les médias pour une meilleure prise de conscience par nos sociétés.
Propos indignes et qui déstabilisent un peuple
Le regret de nos ancêtres par rapport aux propos divulgués sur les plateaux de télévision par Certains de nos leaders d’opinions, hommes d’affaires et aussi certains compatriotes à travers des réseaux sociaux sont les premiers à répandre le dérapage qui engendre le démembrement de notre société actuelle. C’est au Cameroun nulle part au monde qu’un éducateur comme le « Pr Claude Abé de l’université catholique d’Afrique centrale, sociologue en plus, demande une réforme foncière pour que chaque camerounais retourne chez lui » sur le plateau de Vision 4, source du site Actu Cameroun sans ignorer l’expert en économie Dieudonné Essomba et le journaliste Benjamin Zebaze ne cessent de tenir une communication discriminatoire. Suivi d’une autre sortie lamentable de Bruno Bidjan le présentateur de sa première émission de Club d’Elites depuis sa remise en liberté, vise à promouvoir l’innocence de son PDG Amougou Belinga sur l’assassinat du journaliste Martinez Zogo avec des propos qui n’ont pas la compréhension des dimensions d’éthiques et déontologiques de la profession journalistique je cite « ce n’est que le début. Par ce que la suite logique voudrez que d’autres émissions prennent également ce chemin. Tout cela, c’est grâce à notre manager, le général, sa Majesté jean pierre Amougou Belinga que nous soutenons contre vents et marrées. Peu importe ce qui se passe » source du site Actu Cameroun de l’émission Club D’Elites du dimanche 16/4/2023.
Le chef est considéré toujours comme une poubelle
Être en guerre n’est pas seulement quand les militaires s’affrontent avec des Armes mais il y a aussi une autre forme de guerre qui plonge le Cameroun tous les jours dans un état anxiogène, qui dénote le visage d’une catégorisation descriptive des comportements proches de la peur et de l’impuissance de tous les civiles au Cameroun. Depuis des années ça hurle sans broncher. Mais Martinez ZOGO a osé dénoncé les fléaux qui ont influencé presque toute une génération Camerounaise et qui ont détruit l’éducation de nos enfants : que pratiquent certains de nos autorités, hommes d’affaires et Fée-mans je cite « la corruption, les assassinats, trafic d’influence, la violence à outrance, des inculpés pour le détournement de deniers publics etc. Et pourtant la justice fait respecter les règles de la vie en société, et la sécurité fait protéger des populations civiles ainsi que leurs biens et activités à tout instant et l’on se sent à l’abri du danger. Est-ce c’est le cas au Cameroun d’actuel ? les faits et les actes témoignent forcement que ce n’est pas le cas.
Le président de la République du Cameroun son excellence Paul BIYA au cœur de la mêlée.
« Le vrai chef prononce des paroles de sagesse et sème des graines d’autorité » proverbe de Moses Isegwa et c’est ce qu’a fait le président de la République sur l’affaire de l’assassinat odieux de Martinez ZOGO en exigent une enquête en collaboration avec le DGSN sur les circonstances de la mort de ce journaliste. Malheureusement qu’on n’aurait pas imaginer l’implication des chefs de la DGRE l’une des institutions de l’Etat camerounais notamment Léopold Maxim EKO EKO et Justin Danwe : deux autorités du contre-espionnage pour la sécurisation territoriale Camerounaise, sont inculpés ensemble avec l’homme d’affaire camerounais Jean pierre Amougou Belinga incarcérés à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé après une enquête mixte ordonnée par son excellence le président Paul Biya.
Comme disait Moussa Makan Diabaté « un chef n’est pas obligé de dire tout ce qu’il va faire. Mais il est tenu de faire tout ce qu’il a promis », Monsieur le président , le peuple est impatient du verdict final de ce procès, pour le moment les camerounais et la communauté internationale attendent une issue sur cette affaire de l’assassinat de Martinez ZOGO vu qu’aucune personne pour l’instant est inculpé pour assassinat, mais plutôt pour complicité de meurtre et de torture. En précisant que d’autres grandes personnalités ont été cité et malheureusement qui n’ont jamais été auditionné. Avouons que les tensions traversent des esprits de chaque citoyen camerounais en ce moment à cause de trafics d’influences, le commerce des documents administratifs, crimes, des insultes entre autorités et civiles, le tribalisme etc. le Cameroun file tout droit vers une instabilité chronique.
S’il vous plait Monsieur le président, comment voudriez-vous qu’on agisse dans ce dossier de l’assassinat du journaliste et aux autres fléaux inhumains au Cameroun ? Nous voulons rien que la justice pour Martinez ZOGO et de leur indiquer les sanctions qui s’ensuivent pour neutraliser l’incivisme ainsi que le climat d’impunité au Cameroun avant votre retraite.
Brûler d’envie du pouvoir et de l’argent facile c’est le cas au Cameroun
Comment cela se passera –t-il à l’heure propice de départ à la retraite du président Paul Biya, où certains de nos compatriotes n’hésitent pas à livrer leur frère pour un billet de 500 FCFA, tant de haine, de l’arrogance surtout quand on n’est riche au Cameroun, de la jalousie et l’existence de la catégorie des jeunes camerounais qui ne se précipitent pas de se remettre au travail ou encore à une formation, et surtout à la recherche des valeurs africaines traditionnelles. Après Monsieur Paul Biya, sera-t-il la débandade à cause de la guerre civile ? question difficile à répondre, mais facile à résoudre. Alors pour éviter les réactions et actes que l’on regretterait par la suite après la retraite de Monsieur Paul Biya, que chaque citoyen Camerounais doit savoir que l’avenir est à nous et dans le nous, alors « fais-toi du bien, mais sans faire de mal aux autres et fais du bien aux autres sans te faire de mal ». Comme disait Monica Bellucci ; le changement ne peut venir que de l’intérieur, chacun en détient la clé.
Je m’engage dans la production et la circulation des idées au profit de l’intérêt général de tous les camerounais et de l’Afrique entière pourquoi pas du monde entier !!!
Bamba Soleil BAAH BAAH.