Il est très intéressant pour un Etat de se justifier auprès d’institutions financières internationales ou de partenaires étrangers plutôt que de le faire auprès de ses citoyens qu’il ait une entreprise ou pas etc. Pourquoi l’Etat est -on pressé ? ainsi, la bonne gouvernance et l’inclusion politique se trouvent au cœur même des enjeux de fiscalité au Cameroun.
Le lundi 02 novembre 2024 le ministre des finances Louis Paul Motaze promulgue que les contribuables n’ayant pas encore déclarés et payer les impôts sur le revenu des personnes physiques, devraient tous se rattraper très rapidement la journée du 2, 3 et 9 décembre 2024, selon l’article L3 du code général des impôts afin de régulariser leur situation fiscale.
Pourquoi la DGI lance une quête de collecte musclée d’impôts et de taxes à tous les niveaux ?
Le manque de la clairvoyance entre les acteurs du secteur informel et formel, bref les contribuables et l’Etat en vue de déterminer la contrepartie dans la sphère des impôts au Cameroun, n’incite pas aux citoyens à se formaliser à la levée des impôts sur le revenu et sur le bénéfice. Par exemple, il n’existe pas la protection sociale digne de son nom au Cameroun (assurance maladie universelle et chômage etc.), suivi du statuquo des investissements dans les infrastructures sociales et économiques depuis des années auxquels bénéficieraient les acteurs du secteur informel ainsi qu’aux millier des citoyens qui subissent la l’oisiveté tous les jours dans leur pays natal.
La levée des impôts en vue du financement des investissements publics
Un bon citoyen doit payer ses impôts et c’est crucial dans un Etat démocratique qui s’intéresse de plus en plus à la fiscalité comme vecteur majeur d’un développement juste et durable. Mais au Cameroun les pauvres paient les pots cassés et les plus favorisés de la plupart des autorités qui détournent des fonds publics et certains hommes d’affaires sont dans un dynamique de trafic d’influence, et tous ne payent même plus les factures de l’électricité seulement les pauvres. Voici la première tornade qui s’abat sur le Cameroun sans oublier la crise de la dette financière internationale.
Effet de contagion, l’exemple vient d’en haut
La pression fiscale au Cameroun semble indiquer que l’Etat manque des fonds pour financer les services publics. Le retour au puits de multiples perturbations fiscales sont liées aux dépenses inutiles ; le tourisme médical parmi les élites politiques, il s’agit du mauvais usage de l’argent des impôts au Cameroun par la majorité des autorités. Je pose la question aux concernés : dès lors l’abus serait commis par qui ? reproché par qui ? et l’injustice fiscale ? le blanchiment d’argent ? les détournements de deniers publics ? ce n’est pas le pauvre qui crée cette catastrophe.
Cette frustration et pression que subissent les démunis au pays de son excellence Paul Biya en ce moment dans le cadre de fiscalité, nous interpellent d’un abus de la part des l’autorités habilitées à lever des impôts plutôt que d’un abus de la part du contribuable censé subir ces impôts. Les trous financiers que certaines autorités et hommes d’affaires camerounais ont creusé font comprendre que l’excès de pouvoir conduit à l’infraction grave de l’abus de droit. Et pourtant nous payons les impôts pour que les pouvoirs publics offrent les produits et services publics à la population dans ce cas, les citoyens au Cameroun ne pourront jamais refuser de payer leurs impôts.
« Au pays des injustices, les honnêtes gens sont soumis aux lois des corrompus » (Mazouz Hacène)
Au Cameroun le gouvernement ni n’en prévoit les effets déstabilisateurs, comme les mouvements de capitaux à l’échelle mondiale et il ne prend pas en ligne de compte la législation et incidences fiscales ainsi que les principaux déterminants de la consommation des ménages tel que : le revenu courant, le taux de chômage et le taux d’inflation, le taux d’intérêt réel et les effets de richesse et le SMIG. A cette allure, le Cameroun est déjà exposé à la déstabilisation de chaque citoyen en commençant par le chef de l’Etat Paul Biya et à la ruine des valeurs et d’éthique publique.
Je m’engage dans la production et circulation des idées innovantes et la transformation au profit général de tous les camerounais et de toute l’Afrique entière, pourquoi pas le monde entier
Bamba Soleil BAAH BAAH